Commune nouvelle de Valdelaume

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Ouverture au public :
Lundi : 08h30 - 12h00
Mardi : 13h30 - 17h30
Mercredi : 13h30 - 17h30
Jeudi : 13h30 - 17h30
Vendredi : 08h30 - 12h00

Ardilleux - Bouin - Hanc - Pioussay   

Un peu d'histoire : Hanc, au fil du temps

Sa situation

Hanc est une commune française, située dans le sud du département des Deux-Sèvres, au cœur de la région Poitou-Charentes.
La commune s’étend sur 1780 hectares et a 250 habitants.
Elle se compose de 9 lieux-dits : Hanc, Breuil-Coiffaud, Villemanan, Vieille-Ville, La Touche, La Fragnée, La Chaume, La Halte et Bois Vignault. 

Canton : Chef-Boutonne (8 kms)
Communauté de Communes : Cœur du Poitou depuis 1995
Préfecture : Niort
Les habitants : Hancois et des Hancoises

Un peu d’histoire

Hanc apparaît pour la première fois dans les écrits en 1039. Il est orthographié Aent, puis Ayens au XIIIème siècle et Ham au XVIIIème siècle.
On peut relier Hanc au mot gaulois agannus, qui signifie rocher, butte rocheuse. C’est donc la topographie du lieu qui aurait fourni le nom de baptême du village.
La commune de Hanc dépendait de l’archiprêtré de Bouin, de la sénéchaussée et de l’élection d’Angoulème et relevait de la seigneurie d’Empuré, vassale de Ruffec ; elle appartenait autrefois à l’Angoumois et a été rattachée au canton de Chef-Boutonne, suite aux découpages administratifs faits en 1790.

Hydrologie

Sur la commune se trouvent deux ruisseaux : 
- la Semorelle prend sa source dans le bourg de Hanc et rejoint l’Aume.     
- la Jadre prend sa source à Villemanan et rejoint également l’Aume. L’Aume prend sa source à Bouin (Deux-Sèvres) à proximité de la ligne de partage des eaux des bassins de la Charente et de la Loire. 
Elle est formée de deux rivières marécageuses: l'Aume et la Couture. Il y a plusieurs appellations et orthographes anciennes : Osme mais aussi Houme en 1883 et également rivière de Bouin. 
L'Aume a une longueur de cours d'eau de 32,2 km.

Les évènements

1840 : date à laquelle le chemin départemental à été fait.
1885 : ouverture de la ligne de chemin de fer Aiffres-Ruffec, avec une station à la Halte.
1923 : adhésion au Syndicat d’Electricité des Deux-Sèvres.
1927 : accord du Préfet pour l’électrification de la commune.
1935-37 : Mme Drahonet dite « Marie Simon » tient une agence postale, avec un téléphone public.
1946 : fermeture de la station de chemin de fer de la Halte.
1957 : installation de l’adduction d’eau.
1952 à 1963 : un bureau de poste avec distribution de courrier, est tenu par la famille Morin.   
1993 : installation de l’éclairage public sur la commune.
2000 : assainissement collectif du village de Hanc.
2005 : positionnement des noms et numéros de rues sur l’ensemble de la commune.

Depuis 1039...

La mairie

La mairie de Hanc changea plusieurs fois de place : de 1878 à 1942, elle était au rez-de-chaussée de la maison d’école à Hanc, puis dans l’ancien café de M. Terrassier. Après 1945, elle fut installée dans l’ancien presbytère (à côté de l’actuelle salle des fêtes). Enfin en 1962, elle fut déplacée dans l’ancienne écurie du presbytère, où elle se trouve encore.  En 2008, la municipalité en place décida de la restaurer et créa une salle de Conseil municipal dans l’annexe, en mettant en valeur le mur de l’église encore existant.

Les églises

A Hanc...
L’ancienne église St Hilaire aurait été détruite en 1789. Il ne reste qu’un pan de mur entre la mairie et l’église romane actuelle qui était une annexe de Notre-Dame de Bouin. Elle occupait une grande partie du terrain communal d’aujourd’hui. Elle fut démolie  pendant la révolution de 1789. 
L’actuelle église du XIXe, était autrefois la Grange des Dîmes, lieu où il était perçu un impôt en nature.
La cloche date de 1867, don de Monsieur Jean-François Cail, industriel de Chef-boutonne, qui en devint le parrain. Le 3 juillet 1867, a été bénie la cloche de la paroisse de Hanc par Monsieur Gautron, curé de Chef-Boutonne. La marraine était Mademoiselle Marie Anaïs Cornu. Le bois qui soutient la cloche a été restauré
en 1997.

Au Breuil Coiffaud...
Jusqu’en 1911,  les cérémonies d’obsèques avaient lieu chez l’habitant, puis le corps était emmené au cimetière de Hanc. A partir de 1912, le village du Breuil-Coiffaud a eu son propre cimetière. 
Le 26 mars 1950, a été bénie l’Eglise du Breuil-Coiffaud, dédiée à Notre-Dame de Lourdes. 
C’est le curé Prisset qui prit l’initiative de faire construire cette église, avec l’aide des habitants du village.
A l’inauguration, les deux parrains et les deux marraines pour les deux cloches étaient : Mesdames Rivet 
et Martin,  Messieurs Landreau et Clochard.
Aujourd’hui, l’église est toujours la propriété de l’évêché de Poitiers.
En 2009, l’association « Hier et Aujourd’hui » a fait appel à une souscription pour l’entretien de celle-ci.

Les écoles

Le village de Bouin était rattaché à Hanc pour l’instruction primaire. Jusqu’en 1878, un local privé était loué à la commune et faisait office d’école à Hanc.
En 1879, le maire Monsieur Perrin céda gratuitement son terrain à la commune pour y faire construire un bâtiment comprenant une salle de classe, un logement pour l’instituteur et la mairie. 
L’école de Hanc  ferma en 1978.

Au Breuil-Coiffaud, de 1866 à 1878, la commune loue à Mme Robineau, un local privé pour y installer une salle de classe. Monsieur Ouvrard y est nommé instituteur.
En 1879, la commune achète un terrain à M. Nivarre pour y  construire une école et le logement de
l’instituteur. En 1950 et  jusqu’en 1964, une deuxième classe fut installée dans la salle des fêtes.
L’école du Breuil-Coiffaud ferma en 1972. 

Aujourd’hui, la scolarisation des enfants rattachés à la maternelle et au primaire,
s’effectue sur le Regroupement Pédagogique de Lorigné-Pioussay ou à Chef-Boutonne.

Sa nature...

Personnalités et traditions

• la mère de Jean François Cail, Mme Pinpin, est native de Hanc
• Auguste Mailloux (1870-1937) écrivain, né à Hanc. Auteur de plusieurs livres dont Ptadu. 
• Pierre Blais (1640-1700), né à Hanc, il s’est expatrié en 1664 au Canada
Ancêtre des Blais d'Amérique 
Pierre Blais, fils de Mathurin et de Françoise Pénigault, né vers 1640 à Hanc, évéché d’Angoulème, s’embarquât le 25 mai 1664 à bord du navire Le Noir de Hollande à la Rochelle à destination de Québec.
Ses premières années  comme « engagé » furent passées à l’Ile d’Orléans.
Il épousa Anne Perrot, fille de Jean Perrot et de Jeanne Valta, à Sainte-Famille de L’Ile d’Orléans, 
le 12 octobre 1669.
De cette première union, neuf enfants naquirent. Anne, son épouse décéda en mettant au monde un dixième enfant. 
Pierre obtint par la suite, la tutelle de ses enfants mineurs et décida de contracter un nouveau mariage, le mercredi 1er juin 1689 avec Elisabeth Royer de Ste Famille de l’’Ile d’Orléans. 5 enfants sont nés de cette union.
Au recensement de 1681, il possédait quatre bêtes à cornes et avait quinze arpents de terre en culture.
Pierre Blais décéda subitement à St Jean de l’Ile d’Orléans, le 16 février 1700.
Des descendants de Pierre Blais viennent régulièrement « en pèlerinage » à Hanc, pour avoir des informations
concernant  leur ancêtre. En 2008, pour les 400 ans de Québec, une balise remplie de produits locaux a été donnée au Bélem à destination de Québec.

Une partie du territoire de la commune se trouve en zone Z.N.I.E.F.F. (Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique depuis 1987: « les Prés Thomas et le Coteau de Villemanan » prairies naturelles,   Où l’on trouve diverses espèces végétales et animales protégées. Parmi les espèces végétales rares présentes sur la commune on peut citer, des orchidées et le Fritillaire Pintade et pour la faune, des bécasses et la Huppe Fasciée sans oublier toute sa diversité...

Fontaines et fours à pain...

Des fontaines et des lavoirs existent sur la commune à Villemanan et à Hanc, en bas du village où se situent deux fontaines et lavoirs : « la petit’ font », qui servait très rarement et  « la grand’ font ». Elles se trouvent face à face. En 1954, des abreuvoirs y furent installés. 

Fontaines et fours à pain...

Sa nature...